Tuesday, January 7, 2014

Les vitamines et minéraux

Ce dossier se veut indicatif. Il est recommandé de demander toujours l'avis de son médecin traitant et d'éviter toute auto-supplémentation.

L'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a lancé le 9 décembre 2010 un dispositif de nutrivigilance.

Les minéraux

Fer (Fe)

Le manque de fer occasionne un mauvais transport de l'oxygène sanguin se traduisant sur notre étant de santé par :
Anémie, fatigue, dépression, pâleur (également des muqueuses de la bouche), essoufflement et capacité physique réduite à l'effort, palpitations, peau sèche, ongles mous ou cassants, bourdonnements d'oreille, troubles gastro-intestinaux

Le manque de fer peut-être présent chez les sujets à risques :
- Femme en période menstruelle (forte perte de sang)
- Femme enceinte ou allaitante
- Personnes ayant des saignements chroniques (rectocolite hémorragique)
Le thé et le café diminuent l'absorption intestinale du fer.

Zinc (Zn)

Les conséquences sur la santé : une baisse de l'immunité de la personne.
Les risques sur la santé : plus d'infections.
Troubles immunitaires
Retard de croissance
Anomalies de la maturation sexuelle : oligospermie
Troubles du goût, de la visions et de l'odorat
Problèmes de peau (lésions) et retard de cicatrisation
Perte de poids : anorexie
Chute de cheveux

Potassium (K)

Faiblesse musculaire, crampes
Paralysie
Constipation, fatigue, irritabilité, confusion mentale
Arythmies cardiaques
Météorisme abdominal (gonflement de l'abdomen)
Magnésium (Mg)
Les carences occasionnent :
Hyperexcitabilité neuromusculaire
Fatigue, asthénie, dépression, hyperémotivité, insomnie, anxiété...
Crampes, tremblements, tétanie
Risques cardio-vasculaires, rénaux, arthrose, troubles digestifs

Sélénium (Se)

Les carences en sélénium entraînent :
Dystrophie (dégénérescence) des muscles squelettiques
Anémie
Arythmie cardiaque : cardiomyopathie (maladie de Keshan), infarctus
Dépigmentation de la peau (tâches de vieillesse)
Retard de développement neurologique
Infections accrues
Manifestation arthrosique

Calcium (Ca)

Les signes de carences calciques sont :
Minéralisation osseuse insuffisante : ostéomalacie (chez l'adulte) et rachitisme (chez l'enfant)
Perte excessive de substance osseuse (ostéoporose)
Troubles de la coagulation sanguine
Perte de perméabilité membranaire
Anomalies du rythme cardiaque
Hyperexcitabilité neuromusculaire
Agitation, dépression
Tendance aux crampes, tétanie, paresthésie

Iode (I)

La carence en iode aboutit à :
Une hypothyroïdie avec goitre
Fatigue
Déprime
Prise de poids
Troubles psychiques : retard mental, crétinisme
Troubles de la fertilité


Les vitamines

Vitamine A

Les carences en vitamine A occasionnent différents signes :
Diminution de la vision crépusculaire
Signes cutanéo-muqueux : sécheresse, ulcérations bronchiques, digestives et oculaires
Troubles de l'ossification
Diminution de la résistance aux infections
Conséquences des carences majeures en Vitamine A :
Xérophtalmie : perte progressive de la vision

Vitamine B1 (Thiamine)

Les carences peuvent prendre 3 formes cliniques :
Signes généraux: asthénie, anorexie, amaigrissement, irritabilité, troubles de la mémoire, impossibilité de se concentrer.
Signes cardiaques : atteinte du myocarde et insuffisance cardiaque
Signes neurologiques : atteinte du système nerveux périphérique : paresthésies, hyper-esthésies, brûlures et douleurs commençant par le pied puis remontant sur l'ensemble du corps.
Conséquences des carences majeures en Vitamine B1 :

Béribéri : insuffisance cardiaque, troubles neurologiques
Béribéri humide : forme oedémateuse

Vitamine B2 (Riboflavine)

Les carences sont rares et se traduisent souvent par des symptômes :
- Cutanéo-muqueux : dermite (inflammation de la peau), chéilite (inflammation des lèvres) et stomatite (inflammation cavité buccale).
- Oculaires : sécheresse, opacification et infections cornéennes
Conséquences des carences majeures en Vitamine B2 :
Lésions cutanéo-muqueuses, lésions oculaires, troubles neurologiques

Vitamine B3 ou PP (Acide Nicotinique/niacine)

Les symptômes présents sont :
Fourmillement dans les pieds et les mains
Perte d'appétit
Fatigue
Maux de tête
Vertiges
Hyperréactivité de la peau exposée au soleil
Fluctuations de l'humeur
Conséquences des carences majeures en Vitamine PP :
La pellagre (maladie de Hartnup) : dermatite, diarrhée et démence.

Vitamine B5 (Acide pantothénique)

La vitamine B5 est présente dans la plupart des aliments d'où la rareté chez l'homme. Les carences se manifestent par des troubles divers :
Asthénie, Insomnie
Désordre neuro-moteur
Infections respiratoires
Troubles gastro-intestinaux
Sensibilité aux infections (déficit immunitaire)
Anomalie du métabolisme lipidique
Sensation de picotements (Fourmillements), de brûlure ou d'engourdissement (paresthésie) des extrémités
Crampes dans les jambes et faiblesse musculaire
Conséquences des carences majeures en Vitamine B5 :
Malaises et troubles digestifs

Vitamine B6 (Pyridoxine)

Les carences sont rares dans les pays occidentaux et les symptômes associés ne sont pas spécifiques :
Hyper-irritabilité
Anémie
Dépression, confusion
Inflammation de la langue (glossite)
Dermatite séborrhéique
Crises convulsives spontanées
Inflammation des commissures des lèvres
Conséquences des carences majeures en Vitamine B6 :
Lésions cutanées, glossite, vertiges, troubles hématologiques, polynévrite distale

Vitamine B8 (H ou Biotine)

Les carences sont très rares chez l'adulte et ont été principalement constatées chez les personnes en nutrition parentérale sans supplémentation vitaminique ou lors de consommation excessive d'œuf cru (chélation de la vitamine).
Les symptômes sont :
Asthénie
Anorexie
Cétose
Détérioration de la synthèse protéique
Troubles neurologiques (retard psychomoteur)
Dermatologiques : Dermite érythémato-squameuse, alopécie (accélération de la chute de cheveux), glossite (inflammation de la langue), chéilite et candidoses cutanéo-muqueuses
Hallucinations
Dépression
Somnolence
Chez l'enfant : retard de croissance et troubles psychomoteurs
Conséquences des carences majeures en Vitamine B8 :
Dermatite squameuse, troubles digestifs, syndrome neurologique

Vitamines B9 (Acide Folique/Folate)

Troubles de la croissance
Troubles psychiques : perte d'appétit, perte de poids, insomnie, apathie, asthénie, troubles de la mémoire, confusion, irritabilité, anxiété, dépression
Troubles digestifs : diarrhée, nausées, troubles gastro-intestinaux
Atteinte des muqueuses : glossite, gingivite, altération des muqueuses du vagin, du col de l'utérus, estomac et intestin
Maux de tête
Palpitation cardiaques
Lésions de la peau et des ongles
Chez la femme enceinte : avortement spontané et malformation du tube neural

Cas de personnes pouvant avoir des besoins supérieurs en vitamine B9 :
- grossesse et allaitement
- alcoolisme
- diarrhée continue
- fièvre prolongée
- anémie
- maladies intestinales
- maladie du foie
- trouble de la fonction rénale (hémodialyse)
- stress continuel
- chirurgie de l'estomac
Conséquences des carences majeures en Vitamine B9 :
Anémie mégaloblastique (au niveau des grandes cellules dans la moelle osseuse)

Vitamine B12 (Cobalamines)

Une déficience en vitamine B12 provoque :
Fatigue et faiblesse
Essoufflement
Nausées
Constipation
Flatulences
Perte d'appétit et de poids

Troubles neurologiques avec fourmillements et engourdissement dans les membres
Difficulté à marcher
Troubles de l'humeur
Pertes de mémoire et démence
Conséquences des carences majeures en Vitamine B12 :

Anémie
Malabsorption de la vitamine B12

Elle aura deux origines :

Gastrique : anémie de Biermer (absence de facteur intrinsèque : glycoprotéine sécrétée par les cellules de l'estomac permettant l'absorption de la vitamine B12), anémie pernicieuse juvénile, gastrectomie, gastrite atrophique (diminution de sécrétion du facteur intrinsèque et défaut de libération de la vitamine B12 alimentaire fréquent chez le sujet âgé).

Malnutrition : végétaliens (apports insuffisants) et malnutrition protéino-énergétique

Vitamine C (Acide Ascorbique)

Les personnes qui consomment peu de produits frais sont susceptibles de manquer de vitamine C.
Le tabagisme réduit l'absorption de la vitamine C dans l'organisme.
Les carences se manifestent par de l'asthénie, l'amaigrissement, des céphalées, des douleurs osseuses, une gingivite et des troubles hémorragiques.
Conséquences des carences majeures en Vitamine C :
Scorbut : déchaussement des dents, hémorragies puis la mort

Vitamine D (Calciférol)

Les carences en vitamine D occasionnent un déficit d'apport calcique d'où une fragilité osseuse.
Les végétaliens ne consommant ni viande, ni poisson, ni œufs et ni produits laitiers ainsi que les personnes souffrant de mucoviscidose (fibrose kystique) ou de la maladie coeliaque seront sujet en déficit en calciférol.
L'ostéomalacie chez l'adulte se manifeste alors par une déminéralisation et des douleurs osseuses persistantes.
Conséquences des carences majeures en Vitamine D :
Rachitisme : maladie osseuse occasionnant des déformations du squelette.

Vitamine E
Les manifestations de carences sont rares. Elles s'observent uniquement dans les pathologies digestives occasionnant des malabsorptions et chez les prématurés, et se traduisent par un syndrome neuro-dégénératif.

Vitamine K

La carence, fréquente chez les nouveau-nés, est traitée par une supplémentation en vitamine K.
La carence est rare chez l'adulte, mais peut apparaître en cas de maladie grave du foie (cirrhoses, ictères : jaunisse), des voies biliaires ou de l'intestin.
Une carence en vitamine K entraîne une défaillance de la coagulation sanguine (hypoprothrombinémie).
Conséquences des carences majeures en Vitamine K :
Maladie hémorragique du nouveau né

LES CARENCES DANS LA METHODE DUKAN
Pendant les deux premières phases de la méthode, il est recommandé de demander l'avis de votre médecin traitant pour prendre dès le premier jour de la phase d'attaque un complément multivitaminé sans sucre de type Vitaminance, BION3...

La consultation de diététique

Cette stratégie est mise en œuvre par le médecin nutritionniste seul ou au sein d'une équipe qui donne la part belle au (à la)  diététicien(ne).
En effet, ici, on est censé pratiquement tout faire à votre place. La seule chose qu'on vous demande, c'est de respecter les consignes établies : 150g de viande ou 200 g de poisson, ou encore 100 g de pâtes cuites... Ces notions de poids étant ensuite intégrées, vous pourrez bien évidemment vous en passer.

Bref, il s'agit vraiment d'une consultation cherchant à vous être le plus spécifique possible
Combien de repas faites- vous par jour ? Mangez- vous entre les repas ? Avez-vous des pulsions alimentaires ? Vos origines ethniques, religieuses vous imposent- elles un certain nombre de consignes alimentaires ? Mangez- vous seule ou en famille ? vos goûts et vos dégoûts...

Vous et votre poids
La stratégie «à la carte»
Vous ne devez faire aucun calcul de calories. Tout au plus, au début, vous demandera-t-on parfois de peser vos aliments de telle manière que vous finissiez par apprendre, en l'espace de quelques jours, ce que représentent 120 g
La consultation de diététique : que s'y passe-t-il?
Avant même que de parler régime, plan stratégique d'amaigrissement, on se renseigne de manière extrêmement détaillée sur la façon dont vous mangez, ce que vous mangez, vos .
L'enquête alimentaire :
On commence donc en général par ce qu'on appelle l'enquête alirnentaire. Cela demande du temps et, aussi, des moyens. A quel moment de la journée vous alimentez-vous ? Comment choisissez-vous vos aliments ? Où prenez-vous votre déjeuner ? Faites-vous des repas d'affaires ?
Comment se passent les week-ends ?
Votre comportement vis- à-vis de l'alimentation est évidemment une notion fondamentale : avez-vous faim ou avez-vous seulement de l'appétit ? La faim est un ensemble de symptômes désagréables composé d'une sensation de malaise général, de faiblesse, d'agressivité ou de fatigue extrême, de crampes d'estomac, de vertiges... .
Au contraire, l'appétit est une sensation plutôt agréable, dénuée de symptômes négatifs, qui anticipent déjà sur le plaisir que l'on sait devoir ressentir au moment de l'ingestion des aliments. Evidemment, faim et appétit peuvent coexister.
La question de la satiété est aussi largement abordée au cours de ce premier contact les repas calment-ils votre faim ? Lorsque vous vous levez de table, vous serait-il possible, en dehors de toute idée de restriction alimentaire, de manger plus ? Pourquoi vous arrêtez-vous
Les compulsives soudain, vous voici prise d'une envie subite, irrésistible, presque douloureuse, d'ingérer un aliment spécifique (par exemple, chocolat, gâteau...). Mais ce peut être aussi des compulsions au salé. Les fréquences, les circonstances déclenchantes

Les grignoteuses : tout au long de la journée, et souvent une partie de la nuit, vous avez «quelque chose'» en bouche. Vous picorez ici et là en choisissant en général des aliments de
Les hyperphagies : vous mangez trop vite et en trop grande quantité pendant les repas. Cette situation correspond en général à un dérèglement des signaux de la faim et de la satiété.
Les boulimiques : vous n'avez pas faim, vous ne connaissez pas la satiété et vous avez des crises qui vous conduisent à ingérer des quantités invraisemblables de nourriture, quels
de manger ? Parce que vous n'avez plus faim ou parce que vous ne voulez pas grossir ? Il convient de différencier celles qui, même si on leur proposait toutes sortes de douceurs, ne pourraient y toucher de celles qui semblent pouvoir ingérer à l'infini ces aliments pourvu qu'ils soient agréables.
Attention ! Le fait d'avoir encore faim lorsque l'on fait un régime et que l'on se lève de table est somme toute très banal. Et toutes ces questions s'intéressent à votre comportement alimentaire en dehors de toute restriction. Enfin, comment vous comportez-vous à table ? Mangez-vous rapidement ? Avalez-vous vite ? Etes-vous envahie, surtout au début du repas, d'une sorte de sentiment d'urgence ? Ou, au contraire, prenez-vous votre temps pour mastiquer, pour saliver, pour avaler ? Et c'est dès ce stade de l'enquête que l'on peut déjà repérer les différents profils de mangeuses :
(en général, ce sont les contrariétés, la fatigue, les disputes...), la façon dont vous réglez ce problème de compulsion - soit en y cédant, soit en utilisant un certain nombre de techniques d'évitement - sont évidemment importantes à connaître.
toutes sortes mais que vous aimez. C'est devenu une habitude dans la voiture, au cinéma, devant la télévision, au travail, après dîner...
que soient son goût, sa qualité et sa nature. Vous pouvez ainsi ingérer des milliers de calories supplémentaires. L'estomac, selon sa nature, acceptera ou non cette avalanche d'aliments à peine mâchés, avalés à la va-vite et déclenchera, dans certains cas, des vomissements salvateurs.    Les    vraies boulimiques restent, cependant, extrêmement rares.
Les renseignements sur la composition de votre alimentation :
C'est un moment difficile, car nous oublions facilement le détail de notre alimentation. Il s'agit donc de vous demander de noter, le plus souvent sur ce que l'on appelle un carnet alimentaire»», tout ce que vous ingérez du lever au coucher, sans oublier bien
évidemment de préciser ce que vous avez bu (eau, alcool, jus sucrés, sodas...). À partir de ces renseignements, on établit une moyenne qui précise : le niveau calorique de votre alimentation (par exemple, 1900 calories par jour) ; les proportions de votre alimentation en glucides, lipides et protéines (par exemple 40 % de lipides, 40 % de glucides, 20 % de protéines) ; la proportion des acides gras non saturés par rapport aux acides gras saturés ; la proportion des sucres rapides, simples, par rapport aux sucres lents.
C'est aussi le moment de l'enquête où l'on s'enquiert de vos goûts, de vos dégoûts, de vos péchés mignons, de vos habitudes alimentaires en général.
Votre histoire pondérale est, elle aussi, décortiquée
Vous serez amenée à décrire les éventuels différents régimes alimentaires que vous avez effectués dans le but de perdre du poids. Quelle(s) stratégie(s) avez-vous utilisée(s) ?
Recherche des erreurs alimentaires
Cette enquête part aussi à la recherche des erreurs alimentaires. Les plus fréquentes sont la façon dont vous sucrez vos boissons (café, thé...), la façon dont vous assaisonnez aussi bien les aliments crus (vinaigrette, huile) que les aliments cuits (beurre, margarine, huile...) ; l'alcool : quelle est votre consommation
Cette enquête alimentaire peut être effectuée à l'aide de différents programmes informatiques : vous cochez ici et là sur un long questionnaire qui reprend les items faim, satiété, composition
La prescription diététique Ses buts :
Vous faire maigrir, bien sûr. Cela ne sera réalisé qu'en créant un déficit énergétique par rapport à votre alimentation actuelle : ainsi, il est convenu, la plupart du temps, d'induire un déficit énergétique de 20 à 30 % par rapport au régime de base (celui contemporain de vos kilos en trop). Prenons un exemple : l'enquête
Rectifier vos éventuelles erreurs alimentaires en ce qui concerne les proportions entre glucides, protéines et lipides : si, comme la majorité des Françaises, vous ingérez 40 à 42
S'efforcer de retrouver pour vous les proportions idéales d'acides gras non saturés, par rapport aux acides gras saturés (d'origine
Pointer vos erreurs grossières. Comme on l'a vu, leur éviction peut être l'élément déterminant de la stratégie alimentaire proposée.
Quel en a été le résultat ? Combien de kilos avez-vous perdu ? Comment et quand avez- vous repris du poids ? Faites-vous du sport ? En avez-vous fait ? L'arrêt du sport a-t- il eu de l'influence    sur    votre    poids    ?
quotidienne, hebdomadaire, mensuelle...? Combien de fois vous mangez par jour ? Vous arrive-t-il souvent de sauter un repas ? On sait que le fait de manger une même ration calorique en une fois a beaucoup plus d'impact positif sur nos réserves de graisses que de la manger en trois ou quatre fois.
de votre alimentation... .Les résultats de cette saisie informatique permettent, de même, d'obtenir une sorte d'audit sur vous et vos nourritures.
a fait apparaître que vous ingérez une moyenne de 2 150 calories par jour. Le programme alimentaire programmé s'inscrit à une valeur d'environ 1 600 calories (moins environ 550 calories, ce qui correspond à 25 % de la ration en moins).
% de votre alimentation sous la forme de graisses, le régime s'efforcera de vous faire redescendre à une consommation de 25 à 30 % de graisses.
animale), de sucres lents par rapport aux sucres rapides (en général beaucoup trop consommés).
Mais cette prescription alimentaire doit aussi - et c'est l'un des buts évidents de cette prescription à la carte - se préoccuper de vos goûts, de votre rapport à la nourriture, de vos relations intimes avec le désir et le plaisir alimentaire, de la façon dont vous utilisez peut- être la nourriture pour compenser un mal-être, une souffrance, une vulnérabilité...
La prescription diététique ne se résume pas à la détermination de la quantité et de la nature
Soit de choisir parmi un certain nombre d'aliments, en vous précisant les quantités qu'il vous convient d'ingérer. Vous serez donc souvent amenée à peser les aliments, du moins au début, de façon à intégrer
Informez-vous :
C'est l'occasion de vous submerger d'informations qui vont vous faire manger malin : la façon de cuisiner, de rendre un plat appétissant - même s'il est dépourvu de graisses - de remplacer le sucre, de troquer tel aliment pour un autre plus appétissant et générateur de plus de plaisir : par exemple, trois cuillerées à soupe d'huile = une bonne portion de côte de bœuf.
Les éventuels problèmes de grignotages, de compulsions, de boulimies, d’hyperphagies seront longuement abordés et l'on tentera d'y trouver une solution : type d'aliment à consommer au moment de la sensation à
des aliments à ingérer par vingt-quatre heures. Elle vous propose un plan alimentaire réparti sur les trois repas (et éventuellement sur des collations de 11 heures et de 17 heures) en vous suggérant :
définitivement les notions de portion de tel ou tel aliment.
Soit de vous conformer strictement à des menus qui auront été spécifiquement pensés pour vous tant sur le plan quantitatif que qualitatif.
laquelle vous allez céder, organisation de collations', véritables petits repas intermédiaires qui rapportent beaucoup en termes de faim épargnée au regard du peu de calories supplémentaires, tentatives de résolution des conflits psychologiques ponctuels générateurs d'habitudes alimentaires aberrantes, déconditionnement de l'aliment consolateur de la même façon qu'on déconditionne un individu à l'alcool ou à la drogue (avec le danger, toujours présent, que le sujet compense d'une autre manière en s'adressant à une autre drogue)...

 www.docteurdavidelia.com


La consultation de diététique ne sert à rien si vous n'avez pas en vous la volonté de réussir et de changer vos habitudes alimentaires.
Le régime Dukan est approprié pour les personnes en surpoids important qui voudraient des résultats rapides et durables à condition de bien vouloir respecter les consignes et de se contenter des 100 aliments Dukan autorisés.
Ellen Say

B comme Boulimie

Trouble du comportement alimentaire caractérisé par un besoin incontrôlable d'ingérer de grandes quantités d'aliments, la boulimie est aujourd'hui un terme banalisé, trop souvent assimilé à la fringale, faim excessive mais physiologique, et dont elle se distingue par le fait que c'est un trouble psychoaffectif sévère qui relève de la psychiatrie.


L'accès boulimique franc est toujours précédé d'une sensation d'angoisse et se termine par une séance de vomissement qui, dans le même acte, évacue calories et culpabilité. L'usage des laxatifs, des diurétiques et des coupe-faims est très souvent associé à cette phobie de la prise de poids.
La boulimie touche essentiellement les adolescentes et plus rarement des femmes jeunes. Elle doit donc inciter les mères à être particulièrement vigilantes avec leurs filles au décours de la puberté et éviter certaines erreurs relationnelles et nutritionnelles.


La boulimie est une affection complexe. C'est la rencontre d'une histoire personnelle, d'une relation familiale, et d'un environnement culturel.

- Sur le plan individuel, préexiste toujours une vulnérabilité psychoaffective et une relation particulière à l'aliment fondée sur une dépendance de bouche très précoce.

- Sur le plan familial, on retrouve souvent une mère dépressive, des rivalités masquées et surtout une aspiration commune à se comporter comme une famille parfaitement conforme au modèle social ambiant.

- Sur le plan social et culturel, on trouve des normes esthétiques et des standards de poids féminins beaucoup trop stricts et souvent même inaccessibles à la majorité.

C'est ainsi qu'une adolescente ou une jeune femme fragile sur le plan émotionnel et psychique, vivant dans une famille attachée à calquer la norme ambiante, se heurte à un modèle culturel contre nature.
Une étude américaine montre ainsi que 63 % des étudiantes suivent des régimes restrictifs et que 80 % des fillettes de 10 à 13 ans en ont déjà suivi au moins un.


Commencent alors les premiers régimes très durs qui entraînent une perte de poids excessive et les premières flambées boulimiques compensatrices qui ramènent très vite le poids perdu. C'est le classique phénomène de yoyo et l'insatisfaction et la culpabilisation permanentes qui lui sont associées.
- Le conflit intérieur de la boulimique est d'avoir besoin du plaisir et des sensations véhiculés par l'aliment pour faire face aux stress du quotidien, sans pouvoir tolérer les calories qui l'accompagnent. Plaisirs de bouche et déplaisirs liés à la culpabilité se neutralisant, la boulimique reste sur sa faim, les calories en plus. Il ne reste plus alors qu'à vomir pour revenir au point de départ avec un stress et une anxiété toujours présents et majorés par une pénible sensation de dévalorisation.

Une grande majorité de femmes boulimiques parvient à vivre en s'adaptant à leur compulsion et à ses exigences et en conservant une vie professionnelle et privée acceptable. Tôt ou tard, et bien souvent avec l'aide d'un traitement, elles finissent par guérir.

Dans certains cas, la boulimie se complique et devient plus menaçante, voire dramatique. Les critères de gravité sont liés à la fréquence des accès, à leur volume (certaines femmes peuvent ingérer jusqu'à 10.000 calories par accès), à l'importance des vomissements. Un poids instable et très fluctuant est un autre facteur de gravité. Enfin la guérison est bien plus difficile à obtenir lorsque la boulimique est isolée, dépressive, violente, alcoolique ou toxicomane.

Contrairement à l'opinion répandue, la boulimie est une affection qui, dans la plupart des cas, se traite, si elle n'est pas compliquée par d'autres troubles psychiatriques plus profonds.
De nombreux antidépresseurs ont été proposés avec plus ou moins de bonheur car l'amélioration des symptômes psychiques était souvent annulée par une prise de poids d'origine médicamenteuse.
Il existe aujourd'hui un antidépresseur spécifique de la boulimie : la fluoxetine, qui détache lentement de la compulsion alimentaire sans induire de prise de poids médicamenteuse. Seuls, cependant, 50 % seulement des boulimiques traités y réagissent.

De nombreuses psychothérapies ont été utilisées. Il semble que la meilleure stratégie associe une approche familiale qui clarifie les rapports mère-fille et une thérapie de groupe, où plusieurs boulimiques s'expriment en dédramatisant leur expérience, en se réconfortant mutuellement, ce qui brise leur isolement et atténue leur sens aigu de la culpabilité. La découverte des errements d'autres boulimiques renforce leur motivation à guérir.

Très souvent, l'association d'un traitement médicamenteux et d'une psychothérapie courte est suffisante pour réduire ou même faire disparaître les accès boulimiques.
En cas d'échec, il est alors nécessaire d'entreprendre une psychothérapie individuelle avec un praticien spécialisé dans les troubles sévères du comportement alimentaire.

Recette Dukan Brioche Dukan Protifar facile et rapide

Recette Dukan Brioche Dukan Protifar facile et rapide

Temps de préparation : 10 min. - Temps de cuisson : 15 min.

Ingrédients pour réaliser une recette Dukan de Brioche Dukan Protifar (pour 2 personnes) :

 6 cuillères à soupe de Protifar,
 4 oeufs,
 2 petits suisses ou 4 Grandes cuillères de labné,
 1 sachet de levure,
 édulcorant,
 eau de fleur d'oranger

Casser les oeufs en séparant les blancs des jaunes pour ensuite monter les blancs en neige.
Battre les jaunes d'oeuf et ajoutez l'édulcorant, le Protifar, les petits-suisses ou la labné, la levure et la fleur d'oranger. Incorporez délicatement les blancs en neige.
Enfourner dans un four préchauffé à 210° pendant 15 minutes.

Panna cotta à l'orange

Panna cotta à l'orange Dukan
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 10 minutes
repos : 6 heures
Pour 6 personnes - Phase PP - Croisière


Ingrédients

4 feuilles de gélatine
1 jus d'un citron
2 zestes d'oranges
1 cuillère à café d'arôme orange
1 cuillère à café d'eau de fleur d'oranger
150 grammes de yaourt maigre blanc

Préparation

Faire ramollir la gélatine dans un peu d'eau froide. Prélever le zeste des oranges. Presser le citron. Mettre dans une casserole 30 centilitres d'eau, ajouter l'édulcorant, le jus de citron et les zestes d'orange. Faire chauffer en remuant pour dissoudre l'édulcorant. Dissoudre la gélatine égouttée. Laisser infuser 20 minutes puis filtrer. Quand le mélange est froid, incorporer le yaourt, l'arôme à l'orange et l'eau de fleur d'oranger. Remplir des verres et faire prendre au réfrigérateur pendant 6 heures.